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16 janvier 2008

WORLD WITHOUT END

kenfollet

KEN FOLLETT

C'est fait j'ai terminé World Without End.
Après seulement deux mois de lecture je suis venu à bout des 1111 pages en anglais de cette splendide fresque historique allant de 1327 à 1361. Tout commence avec quatre enfants le 1er novembre 1327, dans la ville de Kingsbridge...
ces quatres enfants sont :
Gwenda (une jeune fille au physique commun, fille de paysans et devant voler pour survivre)
Caris (la fille de l'Alderman, l'homme le plus riche de la ville, jeune fille très intelligente et indépendante (elle ne veut pas être dominée par un homme))
et les frères Fitzgerald, Merthin l'ainé, et Ralph (de un an son cadet), deux frères au comportement très différent, l'un guerrier, l'autre créatif, qui vont avoir un destin diamétralement opposé, l'un devenant Sir Ralph puis Lord, l'autre, Merthin, après avoir voyagé en Italie reviendra à Kingsbridge pour construire le plus grand batiment d'Angleterre.

Ces quatre enfants vont se retrouver les spectateurs d'un combat entre un chevallier Sir Thomas Langley et deux adversaires, l'un des deux sera tué par une flèche (le premier homme tué par Ralph avant de nombreux autres), le deuxième soldat sera tué par Sir Langley (qui perdra un bras peu de temps après). Ce chevallier (qui deviendra moine) va partager un secret avec Merthin, un secret dangereux, qui si jamais il s'ébruitait, causerait la mort du garçon Merthin ainsi que celle de Sir Thomas Langley. Evidemment le secret sera au centre du livre pendant les 34 années suivantes.

Mais il n'y a pas que le secret qui tient le livre en haleine, il y a toutes les histoires parrallèle, des histoires d'amour, de haine, de pouvoir... Des nombreux personnages secondaires vont évoluer à coté des quatre jeunes qui seront les véritables piliers du livre, on suivra leurs aventures pendant les 34 années, des aventures qui vont se croiser, se mêler, des aventures qui couteront la mort à certains mais pour d'autres ce sera l'amour ou le pardon.

C'est une fresque incroyable qui nous amène en France pendant une guerre entre Edward III d'Angleterre et Philippe II de France, les détails sanglants d'une période violente émailleront toutes ces aventures, une fresque qui nous conduit aussi en Italie, à Florence, où la peste noire va décimer la moitié de la ville, une peste qui va arriver en Angleterre et qui va causer bien des soucis à nos amis...

Ken Follett ne nous lasse jamais, malgré la taille du livre impressionante, le lecteur est scotché aux aventures, il y a tellement de personnages principaux que l'on s'attache à certains plus qu'à d'autres, il en allait de même pour Les Piliers de la Terre (publié en 1989), j'étais alors fasciné par Jack Shareburg, et ici, deux cents ans après, c'est son descendant, Merthin Fitzgerald, le constructeur de la ville qui va être pour moi le Pilier de ce livre. Mais il ne faut pas oublier Caris, qui joue également un rôle très important.

Il est beaucoup question de religion, l'histoire se passe presque tout le temps dans une ville -propriétée d'un prieuré- où l'ambition des hommes de foi est souvent contraire à la survie élémentaire des habitants, paysans ou commerçants. Plusieurs Mondes s'affrontent, le monde qu'on pourrait appeler le monde moderne en ce qui concerne les soins, les traitements, et le monde religieux, archaïque en ce qui concerne la santé... Confrontation également entre le Monde des puissants (Lord, commerçants, bailleurs...) et celui des faibles...

WORLD WITHOUT END est vraiment un des livres à m'avoir le plus enthousiasmé, j'attends maintenant avec impatience un nouveau Ken Follett, mais ça risque de mettre du temps. C'est le premier livre en anglais que je termine, un pavé de 1111 pages (l'auteur a-t-il fait exprès de terminé sur un chiffre pareil?).
Je pense que ma compréhension de l'anglais écrit a bien progressé pendant ces deux mois, j'ai appris des nouveaux mots, des expressions anglaises. Je me suis cultivé avec ce livre, j'ai appris l'anglais en me divertissant, mes profs d'anglais au lycée seraient étonnées... MAIS Quel Bonheur un tel livre !


critique de It's a free world sur cinecritick...

 

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