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13 juin 2008

La semaine de la chance

Depuis une semaine, à la mi-temps des matchs de l'euro on entend dire que cette semaine, "c'est LA semaine de la chance"... Deux gros lots plus de 30 millions à gagner !... Aucuns des deux ne nous a apporté le pactole, un seul numéro, au Super Loto le 34 !
surtout : Semaine de la chance pour les deux nuits passées à la clinique. Formidable !

Arrivé mercredi à 17h, on me place après une heure d'attente dans une chambre minuscule de l'hôpital de jour, toutes les autres étaient occupées. Au moins, la nuit avant l'opération a été parfaite, un bon dodo ! Un bon repas (oups, pardon, il était très mauvais... je ne recommanderai jamais à personne un seul repas Medirest). Une nuit tranquille dans un calme absolu, avec quelques voisins seulement, une grasse matinée jusqu'à 9h...
Tout roulait jusque là...

Le brancardier vient me chercher, toujours des hommes d'ailleurs, et me conduit au bloc. La pose du cathéter fut douloureuse, l'infirmier était moins délicat que l'infirmière... Mais bon, trois minutes après je dormais. Le réveil était bizarre pour la première fois, j'ai vomi. (oui je sais... ce n'est pas très appétissant et encore je vous passe les détails, la petite sœur d'Amélie voulait savoir ce que j'avais vomi, de la purée ? demandait-elle, donc j'ai du lui expliquer en détail ! Je vous épargne cela...)
J'étais KO au réveil, le bon docteur House vient me raconter comment s'est passée l'opération, je ne comprenais rien, j'étais dans les vapes ! La seule chose que j'avais bien entendu c'était que je n'allais pas sortir le jour même !

L'après-midi était très agaçante. Personne ne pouvait me renseigner sur ce que le docteur avait essayé de me dire. Je ne savais pas si j'avais encore des calculs ou pas. J'avais la sonde urinaire, comme toujours très désagréable à porter (qu'Amélie a enfin osé regarder... Elle ne voyait pas ça de cette manière...)
La nuit arrive, et avec la nuit, les ronflements de mon voisin, un monsieur au demeurant très charmant qui s'est révélé avoir une respiration sonore pire que celle de mon paternal... (qui est déjà bien impressionnante) Résultat je n'ai pu dormir que deux ou trois heures, tout ça parce que je n'ai pas osé demander des boules Quiès aux infirmières...

Le vendredi matin, enfin, le chirurgien après s'être fait désiré vient m'informer sur l'état de mes calculs. La réponse qu'il me donne me fait espérer que tout est terminé, il a l'impression que les cailloux ont disparus. Un uro scanner devra confirmer tout cela. J'ai encore une sonde double J, pendant 15 jours... Et un peu mal au ventre...

Allez maintenant, après tous ces efforts, je vais me laver et au dodo !

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Commentaires
T
tu as eu plus de chance que les Bleus alors! je suis contente pour toi que tout ça se termine...
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