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22 septembre 2011

La femme en vert - Arnaldur Indridason

la-femme-en-vertDans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, enceinte et toujours dans les troubles de la drogue appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions. L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses trois enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la détruit physiquement et psychologiquement.

Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.

Tout simplement magistral.

Ce roman est le deuxième livre écrit par Indridason et il permet de retrouver les personnages quelques mois après. Maintenant que les personnages nous ont été présentés lors du premier roman La Cité des Jarres, Arnaldur Indridason peut plus dévolopper leurs personnalités (même si on ne connait pas encore trop Elinborg, ça viendra sans doute), on s'attache à eux. J'avais eu du mal à la lecture de La Cité des Jarres, maintenant je les aime. Erlendur ne me parait plus aussi froid et se rapproche maintenant de Kurt Wallander comme un enquêteur au grand coeur. Après un roman à déchiffrer les noms des personnages ils ne nous semblent plus aussi étonnants maintenant et cela facilite la lecture.

L'enquête dans ce roman ; comme le dit Sigurdur Oli n'a pas vraiment d'intérêts, les gens sont tous morts depuis longtemps, et le cadavre ne pourra pas livrer tous les secrets. Mais Sigurdur Oli n'avait pas imaginé la bonne idée de Arnaldur, son entremèlement d'histoires donne un plus à l'enquête. La poursuite de la vérité sur deux tableaux laisse le lecteur sur les gardes, et si et si... il en était autrement.

Rebondissements.

Incessants.

Terreur.

Permanente.

Le livre est très bon, les pages dégoulinent de violence et on a tellement de frissons qui nous parcourent face à cette violence et à cette histoire de famille que l'on tourne les pages au plus vite pour être libéré de tout cela.

Arnaldur Indridason vient d'entrer dans mon panthéon. En seulement deux livres.

Lisez tout d'abord La Cité des Jarres, prennez la peine d'entrer dans cette Islande qui parait froide et hostile, où les hommes ont des secrets enfouis, des histoires de famille, des disparitions tragiques qui les hantent; Bref laissez vous porter par la plume de Indridason et vous découvrirez un excellent auteur de polar.

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Commentaires
T
moi aussi j'ai compensé la perte de Wallander par Erlendur, et j'ai lu tous ceux traduits en français! monomaniaque la Tica??
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