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6 mars 2009

Il était une fois... les "Lumières" et "l'Electric"

Il était une fois, le 28 décembre 1895, des spectateurs chanceux ont pu assister à la première projection publique d'un film tourné par deux frères, Auguste et Louis. Il était une fois, le 30 décembre 1909, très précisément, à Birmingham, le cinéma The Electric ouvrait ses portes. Il était une fois, aujourd'hui, 5 mars 2009, 100 ans après, nous sommes entrés dans ce cinéma pour voir un film : VICKY CHRISTINA BARCELONA, Woody Allen (critique en ligne sur cinecritick...) En 100 ans, le cinéma a beaucoup évolué, transformé en salle de cabaret ou de théâtre et a souvent changé de nom. Il y a deux salles maintenant et la sélection "art et essai" montre un réel effort pour diversifier le choix pour le spectateur. Nous sommes allés dans ce cinéma aujourd'hui pour la première fois, les prix sont plus élevés, 6£ pour une place, ou 4£ pour étudiant, guère plus cher qu'ailleurs néamoins. Je préfère donner mon argent à eux, qu'aux concurrents sans âme, Cineworld, Showcase ou Odeon. Le cinéma The Electric possède aussi dans ses salles des canapés (le prix des places est plus élevé, 12£ pour s'assoir sur un canapé nommé Laurel et Hardy ou Chaplin...) pour se croire à la maison. L'ambiance est conviviale, peut-être un peu trop d'ailleurs, les anglais aiment se lever, aller chercher à boire ou manger (du vin est en vente ainsi que des petits gâteaux) ou simplement se lèvent pour aller aux toilettes. Le bruit des sièges qui se relèvent en grinçant ou le bruit des pas sur le sol peut déranger si le spectateur est "sans gêne", cela pose des questions pour notre futur projet, est ce qu'une "boutique" pour acheter des gâteaux ou des boissons va nuire au calme d'une projection ? Ou est ce que cela dépend uniquement du public ? On peut aussi "apprivoiser" le public, lui faire comprendre qu'il y a un temps pour tout, et que pour le respect du film, il ne faut pas trop grignoter... Tout cela reste à voir, mais nous avons bien apprécié cette visite historique à deux pas de la gare. Sièges confortables, lumière tamisée, public intellectuel et "aisé"... Nous y retournerons, on va essayer de faire une sortie par semaine dans ce cinéma, les films souvent seront "critiqués" comme étant des films à voir car la sélection, "stricte" puisqu'il n'y a que deux salles, permet à des films intimes d'être vus. The Class (palme d'or à Cannes sous le titre Entre les murs) va être dans ce cinéma fin mars.
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