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17 novembre 2011

Bad Signs - R. J. Ellory

elloryOrphaned by an act of senseless violence that took their mother from them, half-brothers Clarence Luckman and Elliott Danziger have been raised in state institutions, unaware of any world outside. But their lives take a sudden turn when they are seized as hostages by a convicted killer en route to death row. Earl Sheridan is a psychopath of the worst kind, but he has the potential to change the boys' lives for ever. As the trio set off on a frenetic escape from the law through California and Texas, the two brothers must come to terms with the ever-growing tide of violence that follows in their wake - something that forces them to make a choice about their lives, and their relationship to one another.

Set in the 1960s, BAD SIGNS is a tale of the darkness within all of us, the inherent hope for salvation, and the ultimate consequences of evil.

Traduit par mes soins :

Orphelins après le meurtre de leur mère, les demi-frères Clarence Luckman et Elliot Danziger ont été élevés dans des instutions d'état, complètement ignorant du monde à l'extérieur. Mais leurs vies vont prendre un tournant différent lorsqu'ils seront pris comme otage par un tueur condamné à la peine de mort. Earl Sheridan est un psychopathe de la pire espèce, mais a le pouvoir de changer la vie des garçons pour toujours. Comme le trio part à travers la Californie et le Texas pour échapper à la justice, les deux frères doivent apprendre à comprendre cette violence qui grandit en eux, quelque chose qui les force à faire des choix déterminants pour leur vies, et pour leur relation l'un à l'autre.

Basé dans l'Amérique des années 60, Bad Signs est un récit sur les ténèbres au fond de nous, l'espoir d'un salut et les conséquences finales du mal.

R.J. Ellory m'a toujours enchanté, j'attends toujours ses livres avec impatience.

Ce dernier roman m'a surpris, j'ai eu du mal à rentrer dedans, à l'apprécier au début.

J'ai des difficultés à définir ce qui m'a déplu, est ce que je n'ai tout simplement pas vraiment accroché aux personnages, certains vraiment purement mauvais, ou est ce que le livre a eu du mal à atteindre son rythme de "polar" où on ne pouvait plus le lacher une fois passé les 150 premières pages ?

Le début qui se passe dans les "pensionnats", dans ces prisons pour mineurs qui n'ont rien fait de mal, à part le fait qu'ils soient orphelins, ne m'a pas convaincu car cela paraissant trop vague, pas assez de précisions sur l'ensemble, on se consacrait aux deux frères, pas trop sur leur environnement qui est pourtant ce qui était important. On ressent dés le début leurs différences et quand survient Earl, celles ci ne vont que s'aggrandir, Clarence et Elliot vont progressivement s'éloigner. Chacun suivra la voie qu'il choisira, même si le choix est limité.

Ce qui m'a plu au final c'est l'arrivée de personnages qui rendaient le roman attachant, des seconds rôles, des policiers ou Bailey une jeune fille très courageuse.

A la fin du livre, à une dizaine de pages de la fin, une sensation douloureuse me surprend, on ne s'attendait pas à ça. Un roman de malade fut ma réflexion. Quelle fin incroyable !

Cette aventure sur une durée de 9 jours ne m'a pas convaincu totalement. Certais passages très bons, mais une succession d'épisodes un peu trop exagérés. La violence dans un roman est sans limite, sans limite pour l'auteur qui peut donner libre cours à des "fantasmes" ou des désirs inavoués, une violence sans limite, sauf peut-être pour le lecteur, qui peut souhaiter rester en retrait face à tout ça. Rarement un roman fut aussi meurtrier, violent, à la limite malsain.

Bad Signs n'est pas le meilleur roman de ELLORY, mais certains de ses personnages m'ont beaucoup plu.

Bref un sentiment mitigé...

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